Feuilleton de fiction "Yul le Magnifique" sur la légende d’Hollywood Yul Brunner
Feuilleton de fiction
sur la légende d’Hollywood Yul Brunner
"Yul le Magnifique"
Durée: 4 épisodes
Scénario et réalisation: Maria de Valukhoff
Yul Brunner, né Youli Borissovitch Brynner (1920-1985), est un acteur de théâtre et de cinéma américain, d’origine russe. Il est devenu, dans les années 1950, l’un des émigrés russes les plus prospères à Hollywood et a conquis des millions de spectateurs à travers le monde.
Yul est né à Vladivostok, dans la famille de Boris et Maroussia Bryner; ses origines sont russes, bouriates et suisses. Dans les années 1930, la famille vient s’installer à Paris, où Yul rencontre le couple Dimitrievitch, membre d’un célèbre clan tsigane qui se produit au «Raspoutine», un restaurant russe très populaire. Cette rencontre est déterminante pour toute la carrière du futur acteur – Yul Brunner fait sa première apparition sur scène en chantant une romance tsigane, accompagné de trente guitares. Après avoir rencontré le professeur de théâtre Mikhaïl Tchekhov, Yul se plonge avec enthousiasme dans l’apprentissage du métier d’acteur et suit son mentor à New York, où il se retrouve immédiatement au cœur des événements. Brunner travaille pour la télévision, chante des romances tsiganes, participe à des auditions et obtient le rôle qui en fait une vedette, celui du roi de Siam, dans la comédie musicale «Le Roi et moi», pour laquelle, plus tard, il se verra décerner la plus haute distinction: un Oscar. Brunner a joué ce rôle 3633 fois, sur scène, ce qui reste, aujourd’hui encore, un record. En 1956, il remporte, pour la version cinématographique de cette comédie musicale, l’Oscar du meilleur acteur, aux côtés d’Elizabeth Taylor.
Yul a une merveilleuse voix de baryton-basse, ce qui détermine son emploi – les réalisateurs et les producteurs lui font jouer exclusivement des rôles de rois et d’empereurs: Ramsès, le roi du Siam, Salomon, etc. Parallèlement à ses rôles au cinéma, Yul enchaine les aventures avec, notamment, Marilyn Monroe, Ingrid Bergman; sa liaison avec Marlene Dietrich durera près de vingt ans. Il entretient une amitié avec Cocteau, Chaplin; il participe à des soirées données par Frank Sinatra dans sa villa; il est même reçu pour une audience personnelle par la reine d’Angleterre.
Yul n’était pas uniquement un excellent acteur, c’était aussi un photographe de talent. Chaque épisode du film est marqué par une photo prise par Brunner lui-même, à partir de quoi se déroule une histoire sur les événements et les personnes associés à cette photo. Le récit est complété par des extraits de films, où il a joué, ses prestations, des photos de ses archives personnelles.
Une brillante carrière d’acteur, la reconnaissance et la gloire, quatre mariages et... une mort terrible. Atteint d’un cancer du poumon et, jusqu’au dernier jour, montant sur scène sur des jambes de pierre, il éprouvait de terribles douleurs, mais n’a pas arrêté de fumer. Le jour de la mort de Yul Brunner, la télévision a diffusé son appel sur les dangers du tabagisme, filmé peu de temps avant sa mort et commandé par l’Institut National du cancer. Assis devant les caméras, il a déclaré: "Maintenant, je suis mort uniquement parce que j’ai beaucoup fumé. Alors, à tous ceux qui me regardent, aujourd’hui, je dis: n’éprouvez pas le destin. Maintenant que ma mort a été annoncée, je vous en conjure: ne fumez pas".
L’histoire de la vie et de la mort du magnifique Yul Brunner, une vie pleine d’aventures, de liaisons, de stars de cinéma de l’Âge d’or d’Hollywood, attirera sans aucun doute un très large public. Belles scènes, luxe, innombrables liaisons amoureuses et, bien sûr, musique: les romances tsiganes serviront de leitmotiv tout au long du film, notamment la romance préférée de Yul "La Fin du chemin".
Il a vécu sa vie comme un rôle – du petit garçon de Vladivostok à la star d’Hollywood et sa mort, comme dans "Le Roi et moi": "Je ne meurs pas, je pars, c’est tout". Le visage est devenu un masque, tandis que le rôle est devenu son visage.
Équipe de création:
Scénario et réalisation: Maria de Valukhoff
Décors: Evgueni Raitses
Coût du projet: 1 000 000 EURO